Chers bloggueurs et bloggueuses salut !
Chaque 25 novembre, est célébrée la journée internationale de lutte contre les violences faites à l’égard de la femme et la jeune fille. Cette année la capitale économique du Congo Pointe-Noire n’est pas restée en marge de cet événement. A cet effet ,une série d’activité est prévue dans la période allant du 25 novembre au 10 décembre.
Pour le premier jour ,mme Régine Goma , présidente de l’agence régionale d’information et de prévention contre le sida en sigle ARIPS a organisé un séminaire de sensibilisation à l’intention des femmes de la ville océane .Cadre choisit, la salle de mariage du premier arrondissement Emery Patrice Lumumba .Plus de cinq cents participantes composées des femmes associatives ,commerçantes , ménagères…ont répondu à cet appel.
Assistée de l’honorable Micheline Potignon Ngondo présidente ANLCP(association ngondo pour la lutte contre la pauvreté) et de la présidente de l’association femme dynamique, Carole Moudila ,Régine Goma a d’abord définit les violences et ses différentes formes avant de donner l’intérêt de cette journée.
L’occasion était enfin donnée aux femmes de s’exprimer librement.A ce moment il y a eu plusieurs réactions dans la salle. D’abord la série des questions réponses puis celle des témoignages .Parmi les questions, nous avons par exemples madame Jeanne vendeuse au marché central : « nous femmes sommes parfois responsables de ce nous arrive en allant à l’encontre de ce que veut le mari… » ; Florentine ménagère « j’aimerai savoir où faut- il s’adresser en cas de violence ? »
-Mme Régine : «s’adresser dans certaines associations ou à la direction de l’intégration ou la promotion de la femme au développement pour une orientation ».
Pour ce qui des témoignages ,le représentant de la directrice de la promotion de la femme présent dans la salle n’a pas manqué de partager certains témoignages aux participantes ,tel le cas d’une dame violentée par son mari depuis des années, après l’exposition de son problème à cette entité, elle a bénéficié une bonne suivie jusqu’à ce que sa situation conjugale se rétablisse . Mais ce qui est curieux ajoute t-il c’est que , ces mêmes femmes qui accusent leurs maris sont aussi celles qui plaident pour eux en cas de poursuite judiciaire ou d’une procédure engagée… ».
Enfin ce séminaire a été un moment riche pour les unes et les autres, car elles ont appris et se sont échangées beaucoup de connaissances sur cette mauvaise pratique .Elles savent désormais ce qu’on entend par violences ,ses différentes formes et beaucoup d’autres choses ,mais surtout où se plaindre en cas de victime de violence .
Merci pour votre attention , Manhore De Bessi.
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