Bonjour !
A l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites a l’égard des femmes et des jeunes filles célébrée cette année sous le thème : « engagez vous, agissez, exigez… nous pouvons mettre fin aux violences faites aux femmes… »,en collaboration avec une collègue de service (journaliste) nous avons animé une tribune télévisée à DVS + (Chaîne de radio et télé privée à Pointe-Noire).
Au cours de cette tribune nous avons eu comme invités :
- le directeur de la promotion de la femme au Kouilou
- La directrice de l’intégration de la femme au Kouilou
- Présidente de l’agence régionale d’information et de prévention du Sida (ARIPS), Mme Regine Goma
- Mme Cathérine Tchiloemba (assistante sociale)
- Et en fin Mme Carole Moudila de l’association des femmes juristes
L’entretien a porté d’abord sur la définition, les différentes formes, les causes et conséquences des violences dont subissent les femmes avant de donner l’intérêt que revêt cette journée.
En dehors de cela il y’a eu la projection des images horribles des femmes violentées en RDC pendant les périodes de guerres mais aussi les témoignages des femmes victimes des violences au foyer à l’école, au travail…réalisés dans la ville de Pointe-Noire.
Après avoir décortiquée et analysée la situation des violences faites aux femmes, il sied de retenir qu’à la fin de cette tribune ces dernières ont été édifiées sur toutes les questions y relatives et savent désormais que faire et où se plaindre en cas de violences.
MANHORE DE BESSI
jeudi 10 décembre 2009
mercredi 9 décembre 2009
Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes
Chers bloggueurs et bloggueuses salut !
Chaque 25 novembre, est célébrée la journée internationale de lutte contre les violences faites à l’égard de la femme et la jeune fille. Cette année la capitale économique du Congo Pointe-Noire n’est pas restée en marge de cet événement. A cet effet ,une série d’activité est prévue dans la période allant du 25 novembre au 10 décembre.
Pour le premier jour ,mme Régine Goma , présidente de l’agence régionale d’information et de prévention contre le sida en sigle ARIPS a organisé un séminaire de sensibilisation à l’intention des femmes de la ville océane .Cadre choisit, la salle de mariage du premier arrondissement Emery Patrice Lumumba .Plus de cinq cents participantes composées des femmes associatives ,commerçantes , ménagères…ont répondu à cet appel.
Assistée de l’honorable Micheline Potignon Ngondo présidente ANLCP(association ngondo pour la lutte contre la pauvreté) et de la présidente de l’association femme dynamique, Carole Moudila ,Régine Goma a d’abord définit les violences et ses différentes formes avant de donner l’intérêt de cette journée.
L’occasion était enfin donnée aux femmes de s’exprimer librement.A ce moment il y a eu plusieurs réactions dans la salle. D’abord la série des questions réponses puis celle des témoignages .Parmi les questions, nous avons par exemples madame Jeanne vendeuse au marché central : « nous femmes sommes parfois responsables de ce nous arrive en allant à l’encontre de ce que veut le mari… » ; Florentine ménagère « j’aimerai savoir où faut- il s’adresser en cas de violence ? »
-Mme Régine : «s’adresser dans certaines associations ou à la direction de l’intégration ou la promotion de la femme au développement pour une orientation ».
Pour ce qui des témoignages ,le représentant de la directrice de la promotion de la femme présent dans la salle n’a pas manqué de partager certains témoignages aux participantes ,tel le cas d’une dame violentée par son mari depuis des années, après l’exposition de son problème à cette entité, elle a bénéficié une bonne suivie jusqu’à ce que sa situation conjugale se rétablisse . Mais ce qui est curieux ajoute t-il c’est que , ces mêmes femmes qui accusent leurs maris sont aussi celles qui plaident pour eux en cas de poursuite judiciaire ou d’une procédure engagée… ».
Enfin ce séminaire a été un moment riche pour les unes et les autres, car elles ont appris et se sont échangées beaucoup de connaissances sur cette mauvaise pratique .Elles savent désormais ce qu’on entend par violences ,ses différentes formes et beaucoup d’autres choses ,mais surtout où se plaindre en cas de victime de violence .
Merci pour votre attention , Manhore De Bessi.
Chaque 25 novembre, est célébrée la journée internationale de lutte contre les violences faites à l’égard de la femme et la jeune fille. Cette année la capitale économique du Congo Pointe-Noire n’est pas restée en marge de cet événement. A cet effet ,une série d’activité est prévue dans la période allant du 25 novembre au 10 décembre.
Pour le premier jour ,mme Régine Goma , présidente de l’agence régionale d’information et de prévention contre le sida en sigle ARIPS a organisé un séminaire de sensibilisation à l’intention des femmes de la ville océane .Cadre choisit, la salle de mariage du premier arrondissement Emery Patrice Lumumba .Plus de cinq cents participantes composées des femmes associatives ,commerçantes , ménagères…ont répondu à cet appel.
Assistée de l’honorable Micheline Potignon Ngondo présidente ANLCP(association ngondo pour la lutte contre la pauvreté) et de la présidente de l’association femme dynamique, Carole Moudila ,Régine Goma a d’abord définit les violences et ses différentes formes avant de donner l’intérêt de cette journée.
L’occasion était enfin donnée aux femmes de s’exprimer librement.A ce moment il y a eu plusieurs réactions dans la salle. D’abord la série des questions réponses puis celle des témoignages .Parmi les questions, nous avons par exemples madame Jeanne vendeuse au marché central : « nous femmes sommes parfois responsables de ce nous arrive en allant à l’encontre de ce que veut le mari… » ; Florentine ménagère « j’aimerai savoir où faut- il s’adresser en cas de violence ? »
-Mme Régine : «s’adresser dans certaines associations ou à la direction de l’intégration ou la promotion de la femme au développement pour une orientation ».
Pour ce qui des témoignages ,le représentant de la directrice de la promotion de la femme présent dans la salle n’a pas manqué de partager certains témoignages aux participantes ,tel le cas d’une dame violentée par son mari depuis des années, après l’exposition de son problème à cette entité, elle a bénéficié une bonne suivie jusqu’à ce que sa situation conjugale se rétablisse . Mais ce qui est curieux ajoute t-il c’est que , ces mêmes femmes qui accusent leurs maris sont aussi celles qui plaident pour eux en cas de poursuite judiciaire ou d’une procédure engagée… ».
Enfin ce séminaire a été un moment riche pour les unes et les autres, car elles ont appris et se sont échangées beaucoup de connaissances sur cette mauvaise pratique .Elles savent désormais ce qu’on entend par violences ,ses différentes formes et beaucoup d’autres choses ,mais surtout où se plaindre en cas de victime de violence .
Merci pour votre attention , Manhore De Bessi.
mardi 8 décembre 2009
Le harcèlement sexuel chez les journalistes
Salut !
Les formes de violences faites à l’égard de la femme et de la jeune fille sont multiples : conjugales, sexuelles , physiques ,morales,en milieu scolaire et professionnel…
En ce qui concerne le dernier cas , plusieurs femmes sont violentées dans les milieux où travaillent.
Chez nous au Congo plus particulièrement à Pointe- Noire, celles qui évoluent dans les chaînes de médias privées comme étatiques se plaignent du fait que le harcèlement sexuel est monnaie courante.
Lorsqu’un chef te fait la cour , en cas de refus de ta part , le boulot est menacé .Il te sort du tableau de programmation pour la présentation des journaux,il donne des instructions fermes au cordonateur qui le seconde de ne plus t’envoyer en reportage .En matière de radio et de télévision si vous ne pouvez pas présenter les journaux ni aller en reportage cela veut dire que vous ne servez à rien comme le confirme Antoinette Nzoumba ,journaliste dans une chaîne privée à Pointe-Noire : « j’ai été obligée démissionner car, je ne voyais plus mon rôle dans cette rédaction où j’arrivais du matin au soir sans faire quelque chose … »
C’est très difficile lorsqu’on travail dans un milieu où il y’a des tensions avec son chef :« Chaque matin ,j’étais l’objet des critiques sévères à la conférence,des injures et autres .J’ai préféré abandonner le micro .J’ai changé de service, maintenant que je parle, je suis au service montage sans le vouloir…beuh !! c’est ça la vie » a déclaré Laure journaliste à P/N.
En somme la femme journaliste est une femme comme toute autre ,mais seulement, elle possède un moyen sûr pour dénoncer tout ce que la femme subit en milieu professionnel et pourquoi pas d’autres milieux.
Créer des émissions pour faire connaître aux femmes leurs droits d’abord , ensuite les différentes formes de violences qui existent et ce qu’il faut faire en cas de violence serait le cheval de bataille des femmes de micro.
Manhore De Bessi
Vos réactions sont attendues
Les formes de violences faites à l’égard de la femme et de la jeune fille sont multiples : conjugales, sexuelles , physiques ,morales,en milieu scolaire et professionnel…
En ce qui concerne le dernier cas , plusieurs femmes sont violentées dans les milieux où travaillent.
Chez nous au Congo plus particulièrement à Pointe- Noire, celles qui évoluent dans les chaînes de médias privées comme étatiques se plaignent du fait que le harcèlement sexuel est monnaie courante.
Lorsqu’un chef te fait la cour , en cas de refus de ta part , le boulot est menacé .Il te sort du tableau de programmation pour la présentation des journaux,il donne des instructions fermes au cordonateur qui le seconde de ne plus t’envoyer en reportage .En matière de radio et de télévision si vous ne pouvez pas présenter les journaux ni aller en reportage cela veut dire que vous ne servez à rien comme le confirme Antoinette Nzoumba ,journaliste dans une chaîne privée à Pointe-Noire : « j’ai été obligée démissionner car, je ne voyais plus mon rôle dans cette rédaction où j’arrivais du matin au soir sans faire quelque chose … »
C’est très difficile lorsqu’on travail dans un milieu où il y’a des tensions avec son chef :« Chaque matin ,j’étais l’objet des critiques sévères à la conférence,des injures et autres .J’ai préféré abandonner le micro .J’ai changé de service, maintenant que je parle, je suis au service montage sans le vouloir…beuh !! c’est ça la vie » a déclaré Laure journaliste à P/N.
En somme la femme journaliste est une femme comme toute autre ,mais seulement, elle possède un moyen sûr pour dénoncer tout ce que la femme subit en milieu professionnel et pourquoi pas d’autres milieux.
Créer des émissions pour faire connaître aux femmes leurs droits d’abord , ensuite les différentes formes de violences qui existent et ce qu’il faut faire en cas de violence serait le cheval de bataille des femmes de micro.
Manhore De Bessi
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lundi 7 décembre 2009
Jeune fille harcelée
Bonjour !
Les jeunes filles tout comme les femmes subissent plusieurs formes de violences dans les différents milieux de la société. C’est le cas d’une jeune fille répondant au nom de Bilongo Irène.
Cette dernière a quitté le village pour Pointe-Noire afin d’aider sa tante maternelle qui vient d’accoucher par césarienne aux travaux ménagers .Sachant que celle –ci n’a pas de niveau sa tante l’inscrit au cours du soir pour qu’elle sache au moins lire et écrire son nom et tout ce qui est élémentaire afin d’apprendre un métier.
Malgré tous les efforts fournis par sa tante en l’inscrivant au cours pendant deux années consécutives(elle abandonne toujours au premier trimestre)en vain ,Irène choisit de resté à la maison.
Deux ans après, sa tante accouche de nouveau par césarienne et cette fois -ci elle reste plus de jour à l’hôpital. Pendant cette période Irène est battue par Luc le mari de sa tutrice qui l’a harcèle sexuellement , elle avait le visage couvert de cicatrices des ongles , des yeux rouges …mais en rendant visite à sa tante elle ne disait rien.
Quelque temps plus tard , elle décide de repartir au village, ce qui fut fait. Actuellement , Irène vit dans un village très reculé de la commune de Mouyondzi dans le département de la Bouenza. .Mariée ,elle n’a pas d’enfants car elle éprouve des difficultés de conception .En gros elle n’est pas heureuse.
Dans tout ceci la leçon a tirée est que les femmes et les jeunes filles doivent dénoncer toutes formes de violences dont elles sont sujettes afin d’éradiquer tant soit peu cette barbaries. Si et seulement si Irène a dénoncé le harcèlement dont elle était victime de la son tuteur ,elle devait faire un plaidoyer contre lui et aujourd’hui elle ne devait pas croupir dans cette zone rurale.
Retenons que le silence n’est pas une arme pour lutter contre les violences faites à l’égard de la femme et de la jeune fille.
Manhore De Bessi
Vos réactions
Les jeunes filles tout comme les femmes subissent plusieurs formes de violences dans les différents milieux de la société. C’est le cas d’une jeune fille répondant au nom de Bilongo Irène.
Cette dernière a quitté le village pour Pointe-Noire afin d’aider sa tante maternelle qui vient d’accoucher par césarienne aux travaux ménagers .Sachant que celle –ci n’a pas de niveau sa tante l’inscrit au cours du soir pour qu’elle sache au moins lire et écrire son nom et tout ce qui est élémentaire afin d’apprendre un métier.
Malgré tous les efforts fournis par sa tante en l’inscrivant au cours pendant deux années consécutives(elle abandonne toujours au premier trimestre)en vain ,Irène choisit de resté à la maison.
Deux ans après, sa tante accouche de nouveau par césarienne et cette fois -ci elle reste plus de jour à l’hôpital. Pendant cette période Irène est battue par Luc le mari de sa tutrice qui l’a harcèle sexuellement , elle avait le visage couvert de cicatrices des ongles , des yeux rouges …mais en rendant visite à sa tante elle ne disait rien.
Quelque temps plus tard , elle décide de repartir au village, ce qui fut fait. Actuellement , Irène vit dans un village très reculé de la commune de Mouyondzi dans le département de la Bouenza. .Mariée ,elle n’a pas d’enfants car elle éprouve des difficultés de conception .En gros elle n’est pas heureuse.
Dans tout ceci la leçon a tirée est que les femmes et les jeunes filles doivent dénoncer toutes formes de violences dont elles sont sujettes afin d’éradiquer tant soit peu cette barbaries. Si et seulement si Irène a dénoncé le harcèlement dont elle était victime de la son tuteur ,elle devait faire un plaidoyer contre lui et aujourd’hui elle ne devait pas croupir dans cette zone rurale.
Retenons que le silence n’est pas une arme pour lutter contre les violences faites à l’égard de la femme et de la jeune fille.
Manhore De Bessi
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